Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, a abrité ce vendredi 28 juin dans l’enceinte de la Salle rouge du Ministère des affaires étrangères à Kinshasa, la conférence-débat autour du thème “Les déchets, un tueur silencieux à Kinshasa”.
Organisé par le Réseau Congolais de Gestion des Déchets (RECOGED), ce panel discussion a réuni les décideurs politiques, journalistes et scientifiques pour cogiter autour de principaux repères de l’insalubrité et du changement climatique, qui représentent actuellement une menace très grave avec des conséquences réelles sur de nombreux aspects différents de la vie humaine.
Pierre Albert NGUELIELE est Professeur des universités, docteur en sciences-ULB et expert au Fonds National de Réparation des Victimes des Violences sexuelles (FONAREV). Dans son magistral exposé, il a présenté les différentes cibles de son plan de communication et de sensibilisation, entre-autres les hôtels, restaurants, entreprises brassicoles, salons de coiffure, églises, universités, écoles, mettant ainsi chaque composante face à ses responsabilités car la problématique d’insalubrité va au-delà des bouteilles devenues monnaie courante dans la ville.
Liant la théorie à la pratique, l’intervenant du jour a, par un moment, enfilé une robe symbolique conçue par l’ambassadrice de la coiffure traditionnelle Princesse Sarah LUNSADISA, avec des déchets plastiques dessus décrivant ainsi l’insalubrité, qui bat son plein dans la plupart des centres urbains de la RDC.
Cependant qu’il décrivait les pistes de solutions à cette crise, le Professeur Pierre Albert NGUELIELE a proposé l’adoption de la loi sur l’environnement par le Parlement congolais, notamment pour mettre un terme au scénario selon lequel bon nombre de personnes jettent des bouteilles plastiques après usage sans être inquiétées.
En plus, il a insisté sur la formation et l’éveil de conscience de la population et la capacité de gestion stratégique des déchets dans chacune de vingt-quatre communes que compte la ville de Kinshasa, miroir de toute la République.
Abritant la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde à savoir la forêt équatoriale, la République Démocratique du Congo s’engage continuellement à atteindre l’objectif 30×30 en matière de biodiversité, entre autres choses avec une riche biodiversité et une grande diversité de cultures et de peuples.
La planète terre reste, par ailleurs, confrontée à de nombreux problèmes de santé, qui découlent essentiellement de la pollution, alors qu’en fait, une grande partie de déchets persistent dans les écosystèmes, affectant la santé environnementale et humaine.
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