La deuxième édition de la journée scientifique a vécu ce vendredi 21 juin 2024 à l’institut supérieur technique Song Hwa (ISTS) à Kinshasa sous le thème “Environnement, nutrition humaine etsécurité alimentaire en République Démocratique du Congo”.
Plusieurs hautes personnalités scientifiques et celles des ministères de la santé et de l’environnement ont pris part et intervenu à ces assises afin de proposer des solutions idoines pour le bien-être des communautés.
“ Tout le monde parle de la faim. Mais nous voulons savoir exactement quelles sont les éléments qui font que la population congolaise ne puisse pas avoir de la nourriture comme il se doit.
Nous pensons que l’environnement est vraiment un problème, la déforestation, le changement de la biodiversité, de l’écosystème, à cause des gaz d’effet désert que nous produisons, avec le changement de la pluviométrie, la baisse de la production des aliments de base, et nous sommes entrain de discuter pour voir comment il faut le relever cela et nourrir suffisamment les congolais ” a déclaré le directeur général, le
Professeur Abel Ntambwe Mukengeshayi.
Répondant à l’appel du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de permettre l’accès de la population à la nourriture, le patron de l’administration de l’ISTS estime qu’il était important de joindre les efforts pour discuter afin améliorer l’état nutritionnel des congolais.
Prenant les rennes de l’ISTS en apportant le côté scientifique à celui pédagogique, le DG Abel Ntambwe a salué l’importance des discussions sur cette situation qui permet d’échanger avec les ministères ciblés pour parvenir à la mise en œuvre des recommandations.
“On ne va pas discuter seuls entant que chercheurs parce que notre travail c’est de produire les connaissances, mais aussi de travailler avec les ministères pour dire bon, qu’est-ce que vous faites que nous on ne sait pas, donc il faut faire la promotion de la chose qu’on appelle interface université société pour discuter entre scientifiques et praticiens des questions qui touchent la sécurité alimentaire au sein de notre communauté. L’objectif que nous voulons faire c’est un plaidoyer, attirer l’attention de tout le monde sur les petits gestes que nous faisons notamment jeter un sachet ou un flacon sur la route, ne pas laver les mains par exemple, ce sont des choses qui détériorent l’environnement et ont de l’impact sur ce que nous faisons. Si vous ne lavez pas les mains, vous aurez forcément une maladie de main sale qui perturbe des transites intestinales. Il faut informer les gens, etc. C’est vraiment un plaidoyer pour prendre le fait environnemental mais aussi les pratiques nutritionnelle favorable au développement de la RDC ” a-t-il conclu.
Après une première et deuxième édition, l’ISTS entend pérenniser ce cadre de concertation en vue de proposer des solutions durables dans le domaine alimentaire, environnemental et de la santé.
Theo LIKO
