Évalué à 398,9 millions dollars américains, le projet controversé d’installation de 1OOO forages et d’aménagement de stations mobiles de traitement d’eau potable dans un millier de localités à travers la République Démocratique du Congo, ne cesse de défrayer la chronique dans tout le pays et dans le voisinage.
Encore que l’hypothèse de la masse repose essentiellement sur un éventuel scandale financier, Maître Jeannot LOMPEMPE, juriste congolais du droit constitutionnel de son État, a saisi le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Vital KAMERHE, invité à tabler de toute urgence sur le réquisitoire du Procureur Général près la Cour de cassation, qui date du lundi 27 mai dernier aux fins d’obtenir l’autorisation d’instruction contre l’actuel ministre des Finances, Nicolas KAZADI, soupçonné d’être mêlé à la fameuse affaire de détournement des fonds publics, tout comme l’actuel et l’ancien ministres du développement rural, respectivement François RUBOTA et Guy MIKULU.
En revanche, l’argentier congolais, Nicolas KAZADI, réfute sans arrêt les diverses accusations de surfacturation à sa charge. Il martèle que les trois versements au prestataire à savoir le consortium “STEVERS Construct-sotrod Water”, avaient d’ores et déjà été validés par son prédécesseur, José Sele YALAGHULI.
À l’en croire, sur les 80 millions USD de versements annuels, trois paiements équivalant 71 millions USD ont été effectués, ce avant l’achèvement complet des livraisons à l’État congolais.
En avril dernier, le Procureur Général près la Cour de cassation, Firmin MVONDE, avait, dans une correspondance adressée au Directeur général de la Direction générale de Migration (DGM), interdit les trois personnalités précités de quitter le pays, suite d’une enquête judiciaire en cours à leur charge.
Présentement, le dossier est en la possession de la justice congolaise chargée d’élucider toutes les zones d’ombres qui fâchent, entre-autres le coût exact des infrastructures et la localisation des forages déjà livrés au Gouvernement de la République.
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