Dans un contexte de forte tension en République Démocratique du Congo, le coordonnateur de la structure “Horizon“, Meschack LOFAKA, a récemment fait une déclaration accablante.
Il accuse Corneille NANGAA, coordinateur du mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC) d’être à l’origine des bombardements massifs ayant frappé la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, lors de son meeting.
À l’en croire, ces attentats auraient pour objectif d’impliquer le Président de la République, Félix TSHISEKEDI, dans un arrangement effectué par sa propre équipe, afin de se racheter des sanctions de la communauté internationale.
« Corneille NANGAA lui-même a bombardé la ville pour impliquer le Président Félix Tshisekedi dans cette aventure machiavélique », a déclaré Meschack LOFAKA, qui dénonce, par ailleurs, une manœuvre orchestrée dans l’ombre.
UN CONFLIT ALIMENTÉ PAR DES ACTEURS EXTERNES ?
Dans sa déclaration, Meschack LOFAKA souligne également le rôle présumé du Rwanda dans cette crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, affirmant que la communauté internationale est informée des “manœuvres rwandaises qui tuent chaque jour des congolais“. Ce citoyen congolais, de surcroît patriote, fait ainsi écho aux accusations récurrentes du Gouvernement de la RDC, qui reproche au régime de Paul KAGAME de soutenir les rebelles du M23, un groupe armé actif dans l’est du pays.
UN APPEL À LA JUSTICE
Le coordonnateur d’Horizon insiste sur le fait que les crimes commis en RDC ne resteront pas impunis, aussi bien devant la justice Divine que celle des hommes.
« La mort de ce congolais ne passera pas inaperçue aux yeux de Dieu ni des hommes. Un jour, Dieu jugera KAGAME et tous ses acolytes, notamment Corneille NANGAA et le M23. Avant la justice de Dieu, celle des hommes va se faire bientôt“, a-t-il affirmé.
Ces déclarations s’inscrivent dans un climat politique et sécuritaire particulièrement tendu dans le pays, où les affrontements se poursuivent entre l’armée congolaise et les rebelles du M23/AFC avec des conséquences à la fois dramatiques et inimaginables pour les populations civiles.
La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, alors que les appels à des sanctions et à des solutions diplomatiques se multiplient.
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