Ils se nomment Borhane BSAÏS et Mourad ZEGHIDI, les deux journalistes tunisiens, arrêtés il y a deux semaines puis condamnés, mercredi 22 mai, à un an de prison ferme dans la capitale Tunis.
Il s’agit de six mois pour avoir diffusé des “fausses informations” à l’endroit du pouvoir en place, six mois de plus en raison de certaines déclarations erronées dans le but de jeter en pâture la crédibilité et la notoriété légendaire du Président Kaïs SAIED vis-à-vis du peuple tunisien, que d’aucuns qualifient fortement de tyran (dictateur) de premier rang.
Devant le tribunal, les deux professionnels des médias précités ont nié toutes les allégations, en invoquant les lois protégeant la liberté d’expression que la Tunisie a consacrées après sa révolution de 2O11, lorsque le pays est devenu le tout premier d’Afrique du Nord et du Moyen Orient à renverser un dictateur de longue date.
À l’unanimité, ils plaident non coupables, en jurant qu’ils ne faisaient que leur noble travail, analysant et commentant les développements politiques et économiques actuels en Tunisie.
De nombreuses associations de lutte pour les libertés individuelles et les syndicats de journalistes réclament que les deux journalistes condamnés soient libérés sans aucune condition, conformément aux lois de ce pays d’Afrique du nord situé à l’orée (au bord) du désert du Sahara.
Welcome NGIMBI