Après l’ère “Coronavirus”, l’Afrique, à l’exception de quelques autres régions du monde, est nouvellement confrontée à l’épidémie de M-Pox. La République Démocratique du Congo, pays le plus touché par le virus, contient tant bien que mal la propagation.
Mercredi 25 septembre, l’Ong “BIOGENESE” a joint ses efforts avec la faculté des Sciences et Technologies, Polytechnique UNIKIN et la structure YA’ATS international pour sensibiliser les étudiants de l’Université de Kinshasa, notamment sur le respect strict des règles et mesures d’hygiène dont le lavage régulier des mains.
Au cours de ce symposium, étendez par “Forum”, les participants ont pris connaissance du message du professeur et virologue congolais Jean-Jacques MUYEMBE Tamfum, Directeur général de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), qui a autant insisté sur le caractère hétérosexuel de transmission du virus, alors que d’antant la variole du singe était conçue comme une simple zoonose, c’est-à-dire une maladie qui se transmet de l’animal à l’humain.
Dans la foulée, il existe deux principaux types du virus Mpox. Primo, le clade 1 : souche “historique” du virus, la plus virulente et présente dans le Bassin du Congo en Afrique Centrale. Secundo, le clade 2 présent en Afrique de l’Est, l’Ouest et en Europe.
Après le Talk Show, il s’ensuivit un moment intense d’échanges et de débats dans trois panels des communications.
Devant un public conquis, la praticienne Yasmine ONYA Katako, médecin au Programme national de lutte contre la M-Pox et les fièvres hémorragiques virales en RDC, a appelé à l’éveil collectif de conscience et l’urgente nécessité de prendre des mesures adéquates car il s’agit bien d’une guerre sanitaire. Ceci n’exclut pas l’apport sine qua non des éminents spécialistes en la matière.
Du haut de la Tribune de la Salle “J” de l’UNIKIN, cette femme vertueuse et passionnée par le bien-être collectif a invité les professionnels des médias à renforcer la sensibilisation auprès de la population sur l’existence de l’épidémie de M-Pox ou variole du singe en vue de son engagement à la riposte.
Quelques instants plus tôt, l’assistant Trésor BAKAMBANA, autre panelliste du jour, a révélé le niveau de risque pour l’humanité que la M-Pox déclenche une nouvelle pandémie mondiale au même titre que le Coronavirus (Covid-19).
Cependant, il est impérieux de respecter scrupuleusement les pratiques d’hygiène personnelle et interpersonnelle qui s’imposent, sans oublier l’intérêt de se faire vacciner dès que possible.
En définitive, le Docteur Robert SHONGO, Directeur national du Programme national de lutte contre la M-Pox et les fièvres hémorragiques virales, a abordé le point sur la surveillance de cette épidémie en République Démocratique du Congo.
De surcroît, il a tiré la sonnette d’alarme sur la préservation de la biodiversité, afin de prévenir les éventuelles épidémies et pandémies pointées à l’horizon.
Depuis des mois, la RDC et les congolais ont su, malgré bon nombre de difficultés et réticences, se mettre au diapason d’une crise sanitaire qui touche adultes, adolescents et enfants sans distinction.
Tout en évitant le paradigme dit “Le Monde à l’arrêt”, le Gouvernement congolais
compte sur la vaccination pour endiguer la maladie de la variole du singe, autrement appelée M-Pox.
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