Accueil A la une Sortir de la dépression : Salem OMARHI propose quelques pistes de solutions

Sortir de la dépression : Salem OMARHI propose quelques pistes de solutions

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“L’audace au féminin”. Voilà le principal thème de la conférence-débat organisée dans la salle polyvalente de la Poste à Kinshasa-Gombe, par la ligue des femmes de l’asbl Mouvement pour la Démocratie Participative (MDP).

Samedi 24 mai, jour d’ouverture de cette séance de réflexion de 48H, Salem OMARHI, coach en développement personnel et CEO de la structure Women Of Purpose, a démontré à fond combien il est crucial de lutter contre la dépression, principale cause d’incapacité dans le monde et favoriser le bien-être général.

Le trouble dépressif est le cumul d’un handicap psychiatrique courant qui se caractérise par une perte durable de la capacité à éprouver de l’intérêt ou du plaisir.

Il résulte d’une interaction complexe de facteurs sociaux, biologiques et psychologiques.

Les personnes qui ont connu des moments douloureux dans leur vécu (deuil, traumatismes et chômage) sont davantage susceptibles que les autres de souffrir de dépression.

En réalité, le corps humain est le reflet de l’Homme intérieur, une vérité qui pousse à affirmer que la dépression est étroitement liée à la santé physique, sur laquelle elle a une incidence redoutable.

“Si nous ne prenons pas soin de notre santé physique, notre santé mentale va prendre le dessus sur la santé physique. C’est par l’accumulation des pensées et raisonnements que le cerveau humain ordonne la production des hormones. C’est sur base de la santé mentale que la santé physique sera soignée”, a martelé la thérapeute Salem OMARHI.

À l’échelle mondiale, plusieurs études attestent qu’à plus de 5O% la dépression touche beaucoup plus les femmes que les hommes.

Le suicide est la quatrième cause de décès chez les 15 à 29 ans, alors qu’environ 7OO.OOO personnes mettent délibérément fin à leurs vies chaque année.

Dans les cas de dépression modérée ou sévère, il est important de se prendre en charge soi-même pour soulager les symptômes de cette maladie.

Primo, il faudrait vaincre la trahison de soi, conséquence de la stigmatisation de la santé mentale. Elle se manifeste par l’incapacité de se ressentir, manquer à ses propres principes, ses propres valeurs (engagements) ou encore agir en désaccord avec ses propres convictions.

L’idéal selon cette auteure serait d’équilibrer les mesures émotionnelles.

“Nous devons faire attention aux blessures émotionnelles que nous encaissons volontairement sans se faire soigner. Les expériences douloureuses du passé ne sont pas synonyme d’universalité du monde”, expliquait-elle.

Secundo, tenir face aux environnements exigeants qui ont pour but de tester nos valeurs et capacités d’acquérir les opportunités.

“Si on ne peut pas se surpasser des contraintes (conditions) de nos milieux de fréquentation par rapport à nos valeurs, nous risquons de nous détourner de nos objectifs.

Il est déconseillé d’associer ses valeurs aux jugements humains de peur de s’y conformer. Gardons notre bande !”, a renchéri l’experte en comportement humain OMARHI.

Et d’ajouter : “la valeur que vous avez est liée au fait que vous soyez humain, c’est la seule créature qui a un cerceau supérieur à toutes les autres créatures. Les manipulateurs se servent de nos insuffisances pour nous faire douter.

On a une santé mentale stable quand on n’a plus rien à prouver”.

Alors, que faire pour reconstruire une santé mentale stable, voici donc les outils proposés par la coach Salem OMARHI.

  1. Avoir une hygiène émotionnelle (évaluer vos émotions et prendre ce qui est positif) ;
  2. Prendre le réservoir affectif que vous avez (savoir profiter des encouragements que vous recevez des personnes qui vous apprécient à votre juste valeur) ;
  3. Connaître et placer des limites dans la vie ;
  4. Faire la différence entre la vie professionnelle et celle dite sociale ;
  5. Se créer des moments de récréation, des sports pour nourrir votre esprit ;
  6. Avoir une bonne hydratation ;
  7. Harmoniser la quête de réussir avec la santé mentale.

À celà s’ajoute la nécessité de promouvoir ses valeurs, puiser dans le fondement solide de nos atouts et mettre l’accent sur les compétences que nous avons acquises.

Cette première journée s’est achevée par l’exposé de la seconde paneliste l’artiste peintre Subira OLINA, qui est intervenu sur le thème “l’Art : miroir de notre vision du monde”.

Welcome NGIMBI

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